Ostara, grandeur nature

 Je n'avais assisté à un rituel public. Parce qu'ils sont moins nombreux en France, les occasions manquent. Mais le week-end dernier, j'ai pu fêter Ostara aux Etats-Unis, où les païens se retrouvent parfois dans un lieu public, ou comme dans ce cas-là, à la division locale de l' Unitarian Church.

Le  fait de se trouver dans le sud du pays, où le climat permet d'être à l'extérieur même en soirée, offre des possibilités qu'il n'y aura jamais dans une salle. Déjà un espace immense, des tams tams pendant toute la cérémonie et même avant, un grand feu et un cercle de plus de cinquante personnes, au centre duquel des comédiens peuvent jouer une petite fable autour du mythe d'Ishtar.

J'ai été impressionnée par l'organisation, purification avec une fumigation de sauge à l'entrée du cercle, grand prêtre et grande prêtresse avec micro HF pour mener le rituel. C'était la pleine lune ce soir-là et même si celle-ci n'est apparue entre les arbres qu'à un moment où le cercle était achevé et où nous partagions un repas convivial, sa présence ajoutait une touche supplémentaire à la magie du moment.