Haven can't wait

Publié le par Atalanta

 Les séries fantastiques sont dans l'air du temps et donc il y en a des tonnes. Difficiles de se retrouver entre les Supernatural (beurk, je déteste), les Sanctuary (bof), les Warehouse 13 (plutôt sympa) ou encore Fringe (totalement ghore et totalement abandonné après quatre épisodes et des envies de vomir même si j'adore le créateur JJ Abrams).

Mais de temps en temps, je tombe sur une série qui ne fait pas partie des blockbusters télévisuels,Haven.jpg mais qui mérite quand même un petit détour. Cela avait été le cas pour le délicieusement Urban British Torchwood. Ca l'est également pour Haven (les mystères de Haven, en français), que j'ai découvert par hasard sur Syfy où sont actuellement diffusées les deux premières saisons, mais qui a vite retenu mon attention.

Lr shéma est pourtant assez classique, avec deux policiers confrontés à des phénomènes paranormaux. La recette ayant fait ses preuves depuis les Xfiles avec Scully et Mulder, le couple d'enquêteurs a la cote sur les petits écrans. Haven joue également sur l'association entre un flic local Nathan et une fliquette du FBI, Audrey, venue de la ville, mais qui possède évidemment un passé mystérieux lié au petit port perdu sur la côte du Maine où est située l'intrigue. L'une de mes répliques favorites survient lorsque le flic local explique à la FBI girl qu'un restaurant servant uniquement des produits locaux est sur le point d'ouvrir et que celle-ci répond: « les aiguilles de pin, ça se cuisine? »

 

 

Je regrette cependant que les épisodes soient parfois un chouïa répétitifs (une cata, une personne « affectée » par les « phénomènes », un danger à écarter), mais pourtant ça ne fonctionne pas mal du tout. Peut-être parce que l'on s'attache très vite aux personnages, que les paysages offrent la sensation d'aspirer une grande bouffée d'air que la musique et le générique sont envoûtants. Même si la série est tournée au Canada et non pas dans le Maine  qu'elle doit à son inspirateur, puisqu'Haven est tirée d'une nouvelle de Stephen King en personne, the Colorado kid. Prêtes à frissonner?

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